• Au programme dans les semaines qui viennent sur  Mes racines (mise à jour du 1er novembre 2014) :

    Mes Racines reprend après un très long arrêt son activité. Nouvel article à venir dans la rubrique lignages : "Noblesse, noblesses..." (Partie 2).

    • Dans la rubrique Paléographie, suite de l'ensemble d'articles consacrés aux actes d'état civil et à leur évolution au cours du temps, avec deux articles consacrés aux actes de mariage.
    • En lien avec ce dernier projet, une série d'articles sur l'histoire de l'état-civil dans la rubrique GénéalogieLe deuxième article, consacré aux registres des communautés juives et protestantes sous l'Ancien Régime, est en ligne. En complément, un article sur les sources de l'histoire du protestantisme est en préparation dans la rubrique Protestants. La première partie de cet article est en ligne : il concerne les sources aux archives départementales. Une deuxième sera publiée sur les sources nationales et les sources à l'étranger.
    • De nouveaux articles dans la rubrique Patrimoine... Prochainement en ligne !
    • Début de la série "Destins singuliers" dans la rubrique Généalogie : des destins atypiques croisés au cours de mes recherches généalogiques. Premier article consacré à une histoire curieuse d'une enfant naturelle sans parents...
    • Suite et fin de la série d'articles "Noblesse, noblesses" (parties 2 et 3) dans la rubrique Lignages. 

    Programme des semaines à venir (mis à jour)...

     


    votre commentaire
  • Dresser l'état civil de ses ancêtres est le premier travail de tout généalogiste. Avec de la chance, il peut espérer remonter jusqu'au XVIème siècle, ou, du moins, jusqu'au XVIIème siècle (1).  Au cours de cette longue quête, il va devoir déchiffrer des actes d'une très grande diversité, que ce soit au niveau des informations qu'ils fournissent ou au  niveau de la graphie des auteurs. Le présent article ne prétend en rien être exhaustif sur le sujet, il se veut simplement un éclairage sur les grandes évolutions qu'ont pu connaître les actes d'état civil au cours du temps, en commençant ici par les actes de naissance. 

    Les transcriptions des actes sont données afin essentiellement de répérer les formules les plus fréquemment employées. Ces transcriptions sont faites en respectant le plus possible le texte original, son orthographe, sa syntaxe et sa ponctuation, ce respect des actes étant l'un des fondements de la paléographie. Quand ces textes utilisent des abréviations, les mots concernés sont restitués, la ou les partie(s) manquante(s) étant soulignées. 

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Aux origines de l'état civil... Première partie : les registres paroissiaux.

    L'état civil tel que nous le connaissons aujourd'hui remonte à la Révolution française. Mais sous l'Ancien Régime, il existait déjà, sous une autre forme, avec les registres de catholicité ou registres paroissiaux, à une époque où la religion catholique était la religion de l'Etat et où elle occupait une place très importante dans la vie de la majeure partie de la population française (1).

    Contrairement à une opinion communément répandue, l'obligation de tenir des registres pour y consigner les principales étapes de la vie d'un individu (naissance, baptême, mariage, sépulture) n'a pas été imposée par l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, connue surtout pour avoir fait du français la langue officielle du droit et de l'administration, en lieu et place du latin.

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • 4. L'abbatiale Sainte-Austremoine d'Issoire.

    Ancienne église d'une abbaye bénédictine, Saint-Austremoine fut bâtie au XIIème siècle. Aujourd'hui, elle fait office d'église paroissiale après la destruction de l'église Saint-Paul, sa voisine, quelques années après la Révolution. Son clocher, sa façade, dont les deux tours ont été saccagées lors des guerres de Religion, ainsi que de nombreux chapiteaux, ont été remaniés au XIXème siècle, ce qui a fait dire à l'écrivain Henri Pourrat que cette église était comme "certaines vieilles dames qui gagnent à être vues de dos".

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus, vue générale de l'église Saint-Austremoine d'Issoire.

    Le transept et le chevet sont en effet extérieurement les deux parties les plus intéressantes de l'édifice, de véritables merveilles d'architecture, dont la perfection est le fruit d'un complexe étagement et d'une décoration aussi riche qu'harmonieuse. Parmi les géométries d'arkose blonde, de granit poivre et sel et de basalte noir qui rehaussent le chevet, les absidioles portent de remarquables sculptures figurant les signes du Zodiaque, qui commencent par le bélier du mois de mars, signe qui correspond au début de l'année au Moyen-Âge (ce sont des copies, les originaux étant conservés dans le Centre d'art roman Georges Duby voisin).

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).                Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).                 Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus : vue du chevet et du transept de Saint-Austremoine, détails du chevet, avec les signes du Zodiaque.

    A l'intérieur, la nef, composée de deux étages, frappe par ses magnifiques proportions, ainsi que par sa décoration peinte, ajoutée au XIXème siècle et récemment restaurée, ce qui a ravivé ces peintures plutôt criardes. Il faut pourtant savoir que le XIIème siècle fit grand usage de telles polychromies qui n'enlevaient rien à la majesté des édifices ; à l'époque, elles avaient notamment pour fonction de faciliter la lecture des chapiteaux par les pèlerins. A hauteur de la croisée du transept, quatre puissants arcs diaphragmes allégés de baies supportent une coupole de 23 mètres de haut.

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).                 Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).                 Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus, vue de la nef de Saint-Austremoine, de la coupole à la croisée du transept et enfin du choeur, avec en arrière-plan la nef.

    Pareils à une Bible enluminée, les chapiteaux du choeur comptent au nombre des plus fameux d'Auvergne, notamment la remarquable composition qui représente la Cène. Les autres chapiteaux historiés évoquent la Résurrection.

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).                                                              Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3). 

    Ci-dessus, vue du choeur et de ses chapiteaux historiés, détail d'un chapiteau du choeur.

    Enfin, la crypte à déambulatoire est l'une des plus belles d'Auvergne. Les colonnes trapues qui soutiennent les voûtes donnent une impression de puissance que souligne l'absence de toute ornementation. Elle abrite une très belle chasse en émaux champlevés de Limoges qui contient les reliques de saint Austremoine ; volée en 1983, cette pièce d'orfèvrerie du XIIIème siècle fut retrouvée des années plus tard à Hawaï.

     

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus, vue de la crypte.

    5. Orcival, la basilique de la Bonne Vierge.

    La basilique Notre-Dame fut vraisemblablement élevée dans la première moité du XIIème siècle et, à en juger par sa remarquable unité de style, en une seule campagne de construction. Des grandes églises auvergnates, Notre-Dame d'Orcival est sans conteste celle qui a le mieux traversé les siècles, si l'on se place sur un plan purement spirituel. Liée à un prieuré de la Chaise-Dieu, comme Saint-Nectaire, la basilique d'Orcival fut en effet établie pour abriter la statue vénérée d'une Vierge de pélerinage, qui inspire aujourd'hui toujours la même ferveur, 800 ans plus tard, non seulement lors de la fête qui lui est consacrée à l'Ascension, mais aussi tout au long de l'année.

    Cette église très sobre est habillée d'andésite grise et de lauzes de phonolite que le lichen parsème de taches cuivrées, et avec ses volumes savamment échelonnés au-dessus des toits du village, elle se marie idéalement à son cadre montagneux. Son très beau clocher octogonal à double étage percé de baies jumelées a eu sa flèche tronquée à la Révolution. Le chevet, très beau dans sa sobriété, comporte quatre absidioles rayonnantes. Les vantaux des trois portes ont conservé leurs pentures romanes ; les plus ornées, avec des rinceaux et des têtes humaines, se trouvent sur la porte Sud (dite de Saint-Jean).

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3). Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3). Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus : deux vues générales de l'église et du village d'Orcival ; vue du transept, du clocher et du chevet de Notre-Dame d'Orcival.

    A l'intérieur, on ressent immédiatement une impression de plénitude, renforcée par l'extrême dépouillement de l'architecture, qui obéit aux mêmes règles que les autres églises majeures auvergnates. Le regard est naturellement attiré par l'enfilade des piliers vers le choeur, baigné de lumière, une lumière qui fait ressortir les courbes romanes, mettant en relief le travail des maîtres maçons. Le transept est l'un des plus réussis de l'école auvergnate.

    Le maître d'oeuvre de Notre-Dame d'Orcival semble avoir appliqué les proportions du nombre d'or dans ce sanctuaire à l'architecture puissamment symbolique, dont l'implantation dans un endroit malcommode, à contre-pente, entre la rivière du Sioulet à l'est, que l'on dut détourner, et une montagne, au couchant, qu'il fallut entailler, peut laisser perplexe. La légende dit qu'après la découverte de la statue de la Vierge qui allait susciter une dévotion sans égale, des maçons furent chargés de construire une nouvelle église à l'emplacement d'une vieille chapelle, sur la colline du "Tombeau". Chaque matin, ils trouvaient leur travail de la veille jeté à bas. Le maître d'oeuvre décida alors de lancer son marteau en l'air en faisant le voeu de bâtir le sanctuaire à l'endroit de sa chute. Il tomba à 300 pas, entre la rivière et la montagne.

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).       Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).       Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).                                          Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus, quelques vues de la nef et de la croisée du transept de Notre-Dame d'Orcival. On mesure l'harmonie des proportions et la simplicité de l'architecture romane.

    Les chapiteaux sont très simples : ils sont sculptés d'animaux fabuleux, d'oiseaux, de poissons, de démons dans le déambulatoire et pour la plupart de feuillages dans la nef. Le seul historié, oeuvre du maître de Besse, surmonté de l'inscription Fol dives, représente le châtiment de l'avare.

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3). Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3). Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus : vues de quelques chapiteaux à motifs animaliers ou végétaux ; le seul chapiteau historié de l'église.

    Derrière le maître-autel, sur une colonne, trône la Vierge d'Orcival, aux parements d'argent et de vermeil, qui illumine la basilique de sa beauté. C'est la seule de la province qui ait conservé son parement d'orfèvrerie. Cette vierge aux "mains de lumière", à l'expression sereine et lointaine, fut longtemps implorée par les malades et plus encore par les prisonniers, comme en témoignent les chaînes disposées en ex-voto au mur du transept sud.

    Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus : vue de la statue de Notre-Dame d'Orcival.

    Sous le choeur, la crypte, vaste et claire, en reproduit le plan. L'autel en plomb doré est une oeuvre moderne du sculpteur Kaeppelin.


                Trésors de l'Auvergne romane : la route des églises romanes (3).

    Ci-dessus : la crypte, très harmonieuse.

    Sources des images :  photos personnelles pour Issoire, pour Orcival http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/itiinv/orcival/orci01.htm et http://www.romanes.com//Orcival//index.html .

     

     

                                                                                    


    votre commentaire
  • Après un premier article présentant quelques considérations générales sur le protestantisme nobiliaire bas-normand, voici la liste des familles, avec leur(s) qualité(s) ou / et leur(s) titre(s), l'ancienneté de leur noblesse et leur élection de résidence.

    Dans le cas où vous seriez intéressés par l'une de ces familles en particulier, n'hésitez pas à me contacter.

    Lire la suite...


    1 commentaire