• Les archives, fondement de la généalogie (partie 2).

    Dès lors que l'on effectue des recherches sur des archives antérieures à un siècle, le problème de la communicabilité des documents ne se pose plus. Il est même de plus en plus facile de remonter sa généalogie, les archives départementales mettant peu à peu en ligne les registres d'état civil, pour la période comprise entre la Révolution française et le début du vingtième siècle, et les registres paroissiaux pour les périodes antérieures (un article sera ultérieurement consacré à ce sujet).

    Pour autant, il faut bien avoir en tête que d'autres difficultés vont surgir au cours de ce type de recherche, la première d'entre elles, et non la moindre, étant liée à la paléographie, c'est-à-dire au déchiffrage des écritures anciennes. Plus on remonte le cours du temps et plus les documents deviennent difficiles à lire. Jusqu'à la Révolution française, les documents restent relativement accessibles. Au-delà, ça se complique rapidement, d'autant que les documents peuvent être en mauvais état, la pire période en la matière étant les XVIème et XVIIème siècles, avec des écritures souvent compliquées à déchiffrer. Cependant, tant qu'on se limite à l'état civil et en connaissant quelques clés de décryptage, on peut encore s'en sortir. Par contre, si l'on veut étendre ses recherches à d'autres types de documents (contre les actes notariés), mieux vaut maîtriser un tant soit peu la paléographie.

    Plus on s'éloigne dans le temps, plus le risque est grand également de devoir faire face à des carences dans les archives, qui vont soit être de plus en plus lacunaires, soit purement et simplement disparues. L'obligation d'enregistrer les baptêmes date de l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, mais rares sont les registres conservés antérieurs à 1580. Quant aux registres de mariages et d'inhumations, leur apparition est plus tardive et assez aléatoire. Par ailleurs, plus les actes sont anciens et plus ils sont pauvres en informations, avec là encore une grande variabilité selon les registres concernés, surtout avant 1650.

    Enfin, dans le cadre de recherches ne se limitant pas à un simple état civil mais cherchant à retrouver le maximum d'informations sur ses ancêtres, va se poser le problème de savoir où trouver des informations et celui de l'accessibilté de documents parfois trop fragiles pour être communiqués au plus grand nombre.

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